Moteur ! Les élèves de l’école Lazare-Goujon en action

Accompagnés par l’artiste Maïté Marra et l’URDLA, les classes de CM1 et CM2 de l’école Lazare-Goujon ont pu s’initier aux techniques de cadrage, de gravure, d’impression, de bruitage et d’images animées. Leurs créations ont été présentées le 24 janvier dans le hall du parc LPA Hôtel de Ville Villeurbanne et resteront visible pendant un mois.

 

Les linogravures réalisées par les élèves de l'école Lazare-Goujon

Les linogravures réalisées par les élèves de l’école Lazare-Goujon ont été présentées le 24 janvier au parking LPA Hôtel de ville Villeurbanne

Lauréate du prix Jeune Création Auvergne-Rhône-Alpes de la Biennale de l’art contemporain 2022, Maïté Marra a imaginé un cadre en forme de vitre de voiture, dans lequel les enfants ont dessiné ce qu’ils voyaient à un instant T. “Mon travail s’inspire du mouvement et du cinéma, et c’est ce que j’ai voulu aborder avec les élèves de l’école Lazare-Goujon”, explique-t-elle. “L’idée, c’est de représenter un fragment du monde, que l’on perçoit à travers la fenêtre d’une voiture, de travailler sur le cadrage donc, puis d’assembler tous ces fragments gravés et imprimés pour en faire un film”.

Maïté Marra lors de la présentation du projet Moteur !
Moteur !

 

Maïté Marra, les élèves et leurs parents lors de la présentation du projet Moteur !

 

Hajer Merkkaoui participante au projet Moteur !

Ce film justement, a été monté avec les voix des enfants, qui ont détourné les sons des voitures, des machines et des passants entendus dans le parking pendant leurs séances d’observation. Il est projeté jusqu’au 24 février dans le hall de LPA Hôtel de Ville Villeurbanne.

 

Pour les enseignantes Evelyne Louis et Séverine Schietse, ce projet permet aux classes d’approcher l’art de manière concrète, de “donner du sens aux apprentissages et de fédérer les enfants”. Et pour ces derniers alors ? Les retours sont dithyrambiques : “c’est un projet super cool”, “c’est beaucoup de joie, de plaisir et de découverte”, “ça nous a donné accès à l’art et ça nous fait un beau souvenir”…

 

 

 

 

 

Hajer Mekkaoui a reproduit une vision de la sculpture de Philippe Favier à la pointe sèche : “J’ai zoomé sur une photo pour ne voir qu’une partie de l’œuvre, et c’est ce que j’ai voulu dessiner”.

Moteur ! des élèves ravis du projet