Quatre séances de cette “école dehors” se déroulent en compagnie d’Aloïs Montagne, éducateur à l’environnement à l’association FNE (1).
« Ce n’est pas une sortie, c’est la classe dehors et cela fait des années que j’essaie de faire entrer la nature dans ma classe ! » Géraldine Colin a tout de suite été partante pour tester l’école du dehors. « On peut travailler toutes les matières. Par exemple, en maths, on peut mesurer des arbres ou faire des statistiques avec des feuilles, en français, on peut apprendre du vocabulaire avec ce qui nous entoure. Ce n’est pas juste observer la nature mais le dehors inspire autrement ! »
Gros plan sur le jour de la première, un jeudi d’octobre
Plusieurs temps ritualisés rythment l’après-midi : la « météo des émotions » où les enfants expriment ce qu’ils ressentent, l’exploration libre où ils se baladent dans le parc, le « seat spot » où ils se concentrent sur eux-mêmes et sur ce qui les entoure et une ou deux activités. Ici, séance de land art, avec recherche de graines et de feuilles pour créer une œuvre d’art, animal ou personnage.
Et l’hiver alors, comment on va faire ? « On va sortir aussi, assure Géraldine Colin, bien emmitouflés, ça fait du bien de prendre l’air et ça renforce les défenses de l’organisme ! »
Cette année, deux autres classes de CE2 de l’école Jean-Jaurès se sont lancées dans cette aventure pédagogique, qui existe depuis longtemps dans bien des pays, Danemark, Suède, Allemagne et beaucoup d’autres.
(1) : France nature environnement. Le projet a été retenu par la Ville dans le cadre de Cités éducatives.